L’impuissance affecterait 25 % de la population masculine, est quasiment 100 % des hommes
peuvent se plaindre d’avoir connu une défaillance passagère. Quel qu’en soit la cause, la
majorité des cas de dysfonction érectile peuvent être traitée. En premier lieu, la consultation
d’un médecin généraliste ou d’un sexologue doit permettre d’établir un diagnostic et d’identifier
les causes du problème avant la prescription d’un traitement, quel qu’il soit.
Les traitements médicamenteux : ces traitements sont dits « symptomatiques », ils traitent
l’absence ou l’insuffisance des réactions (le symptôme) mais non la cause. Ils ont pour intérêt
d’être souvent très efficaces, mais nécessitent d’être pris tout au long de la dysfonction érectile
en sachant que celle-ci peut être passagère. Certains sont directement injectés dans les corps
caverneux, mais en général les traitements oraux (médicament en comprimés) sont le plus
souvent prescrits en première intention. Plusieurs types de médicaments sont disponibles :
Tadalafil (Cialis), Sildenafil (Viagra)… Ils diffèrent selon leur mode d’action, leur rapidité, leur
durée d’efficacité, leurs effets secondaires, et leurs contre-indications qui permettront de
s’adapter à la sexualité du couple.
D’autres types de traitement peuvent être proposés en cas d’échec ou de contre-indication des
traitements oraux : traitements par injection, MUSE (Medical Uretral System of Erection),
traitement mécanique par l’utilisation d’une pompe à vide, traitement chirurgical avec mise en
place une prothèse pénienne… Mais aujourd’hui l’approche chirurgicale des dysfonctionnements
érectiles reste mineure.
L’éjaculation précoce affecte de 30 à 35 % des hommes et représente le problème sexuel
masculin le plus répandu. L’éjaculation précoce ou prématurée signifie que l’homme ne peut
contrôler durablement son excitation, il ne peut repérer les sensations prémonitoires de
l’éjaculation qui survient alors trop vite et involontairement. Le problème relève principalement
d’un manque de contrôle de l’excitation sexuelle (stress, peur de l’échec, peur de ne pas être
performant, fatigue etc.). Cette difficulté survient d’ailleurs souvent lors des premiers rapports
sexuels. Certaines méthodes telles que les méthodes « arrêt–départ » permettent d’apprendre à
mieux contrôler l’arrivée de l’éjaculation en repérant les sensations d’alerte de l’orgasme en
maitrisant son excitation sexuelle. La technique, à mettre en application idéalement avec sa
partenaire, consiste à stimuler le pénis jusqu’au moment qui précède l’éjaculation et à arrêter
avant que l’homme atteigne un point de « non-retour ». Une compression du pénis peut être alors
exercée jusqu’à ce que la sensation d’éjaculation imminente disparaisse. L’érection cesse
partiellement et la stimulation peut reprendre. La rééducation périnéale peut également apporter
une certaine amélioration, mais pour certains la consultation d’un sexologue peut se révéler
indispensable. Il faut savoir que certains médicaments (principalement les antidépresseurs) ont le
pouvoir de ralentir l’établissement du réflexe éjaculatoire. Leur inconvénient principal est u’ils ne
traitent que partiellement le problème : l’arrêt du médicament voit le retour de l’éjaculation un peu
trop rapide ; de plus pour certains hommes le gain de temps reste faible.
Cependant, de
nouvelles molécules sont en train de voir le jour et vont être proposées dans les mois à venir
(information complémentaire auprès de l’ADIRS (Association pour le Développement de
l’Information et de la Recherche sur la Sexualité sur son site ou au 08 125 00 00 10.